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Dans un entretien accordé récemment au magazine Jeune Afrique, l’international marocain, dont le contrat avec le Bayern Munich court jusqu’en juin 2019, a fait savoir que «c’est peut-être le moment de partir, je vais en parler avec mon agent. Il faudra aussi connaître la position de mon club».
En tout cas, comme nous l’avions annoncé, deux donnes devraient précipiter le départ de Mehdi Benatia. D’une part, il y a le changement de coach avec l’arrivée du technicien italien Carlo Ancelotti qui succèdera à Pep Guardiola, et d’autre part, il y a le recrutement du défenseur du Borussia Dortmund, Mats Hummels, qui a retrouvé son club formateur non pas pour un statut de réserviste mais plutôt de titulaire à part entière.
Partant de là, l’heure de changer de cieux a sonné pour Benatia et ce ne sont pas les offres qui manquent, signalant à ce propos que «c’est vrai qu’au départ, je penchais un peu plus pour l’Italie, un pays où j’ai joué (Udinese, AS Roma), que j’aime et qui me manque. Mais d’autres propositions arrivent. Je vais les étudier. Et ensuite viendra le temps de la réflexion et du choix… », rapporte l’hebdomadaire panafricain.
Au sujet du Onze national, Mehdi Benatia, qui compte 42 sélections dont la première remonte à 2008 avec l’équipe A, n’a pas manqué de souligner les qualités du nouveau sélectionneur Hervé Renard, tout en tenant à rappeler : «Je ne veux surtout pas occulter le travail qui a été fait avant. Avec Badou Zaki, il y avait des résultats».
«Avec Hervé Renard, nous avons réussi à nous qualifier pour la CAN 2017, à deux journées de la fin. Il a redistribué les cartes. De nouveaux joueurs sont arrivés. Il est arrivé avec son expérience africaine, mais aussi sa façon de travailler, très européenne. C’est quelqu’un qui est proche des joueurs, qui communique beaucoup avec eux. Il sait aussi se montrer rigoureux et strict. Il est intransigeant sur la discipline», a déclaré Benatia au magazine. Et d’ajouter que le coach «nous a dit qu’il y a du talent, du potentiel dans cette équipe. Mais qu’elle manque de grinta. Il veut que nous nous comportions comme des morts de faim sur le terrain. Et il cite les exemples de l’Algérie, de l’Egypte… Des équipes qui ont une grande qualité technique, mais qui jouent aussi avec le cœur».
A rappeler que le Onze national a réussi jusqu’ici un sans faute dans son parcours des éliminatoires de la CAN 2017 au Gabon. Il a aligné quatre victoires et un nul pour dominer la poule F avec un total de 13 points, sachant qu’il disputera un dernier match de ces qualifications début septembre prochain contre le Sao Tomé-et-Principe.
Pour Mehdi Benatia, « les supporters attendent qu’on redevienne une des meilleures sélections d’Afrique. Ici, certains estiment que c’est déjà le cas (...) D’autres attendent de voir la suite. Pour l’instant, nous n’avons encore rien fait. C’est prometteur». Et la suite, ça sera une autre paire de manches avec comme échéances les phases finales de l’édition gabonaise et les éliminatoires du Mondial FIFA 2018. A ce niveau, Hervé Renard et ses protégés auront affaire à de sacrés morceaux dont le standing dépasserait certainement celui des protagonistes de la poule F des qualifications à la CAN.